Programme
Tiorba obbligata –
un premier enregistrement
de Madeleine Owen
et Ensemble La Cigale
2012-2013 NOMINÉ POUR UN PRIX OPUS : DISQUE DE L’ANNÉE — MUSIQUES MÉDIÉVALES, DE LA RENAISSANCE, BAROQUE, CLASSIQUE
Cet enregistrement haut en couleur est consacré à l’art du théorbe obligé — une écriture pour le théorbe en tant d’instrument solo, avec et sans accompagnement dans un répertoire italien du 17e siècle. La maîtrise et sensibilité de la performance de Madeleine Owen au théorbe sont mises en valeur par le soutien nuancé des membres de l’ensemble; Sara Lackie à la harpe baroque, Elin Soderstrom à la viole de gambe et Vincent Lauzer aux flûtes à bec. Les sélections présentées sur le disque des maîtres du théorbe, Giovanni Pittoni Ferrarese, Giovanni Girolamo Kapsberger et Alsessandro Piccinini ne sont que rarement entendues aujourd’hui, et plusieurs de ces œuvres n’ont jamais été enregistrées.
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Critiques
Éloges pour Tiorba obbligata
La maîtrise et sensibilité de Madeleine Owen au théorbe sont mises en valeur par le soutien nuancé des membres de l’ensemble…. [P]our une fois, le continuo est plus riche que le dessus, il déroule vraiment un tapis coloré sous la mélodie. Les cordes pincées se complètent harmonieusement….
— Pascale Boquet
Le joueur de luth (Journal de la Société française de luth), septembre 2013
La valeur principale d’une nouveauté comme celle-ci, autre, évidemment l’écoute de la bonne musique bien jouée, c’est que ça nous apporte une merveilleuse tranche du répertoire ancien Italien dont les compositeurs ne sont pas familiers qu’à ceux qui étudient la musique du début et milieu du 17e siècle en détail considérable.
— Richard Todd
Classical Music Sentinel, novembre 2013
Il y a une énergie et richesse au son que Mme Owen tire de l’instrument qui nous attire immédiatement, surtout en combinaison avec les autres instruments. J’ai particulièrement aimé le son du théorbe avec la harpe, deux instruments de timbres que se ressemblent à un tel point que ce serait facile pour chacun de perdre son identité dans la texture, mais d’une manière ou d’une autre cela n’arrive pas. Aussi, le jeu impeccable de Vincent Lauzer à la flûte à bec mérite une mention spéciale.
— Howard Kadis
Lute Society of America Quarterly, hiver 2013
[L]es suites à quatre mouvements, en particulier celles de tonalité majeur sont purement charmantes, pleines de soleil italien, un plaisir du début jusqu’à la fin, à tour de rôle lyriques ou empreintes de dignité. Il y a un peu d’excentricité aussi, notablement une gigue en sol majeur en 12/8 et une autre en mi mineur avec une ligne mélodique qui roule et roule sans arrêt. L’ensemble a choisi de présenter les suites avec continuo réalisé à la harpe baroque, ce qui rend l’enregistrement une joie pour les amateurs de cordes pincées) et seulement quelques-unes des lignes de notation pour dessus jouées, à la flûte à bec…. [T]outes les performances sont musicales avec de bonnes nuances de lumière et de l’ombre. Madeleine Owen est capable de jouer à la fois de façon vigoureuse et passionnée (évident dans le Piccinini) et de délicatesse (par exemple dans une version sensible du Preludio de Kapsberger).
— Chris Goodwin
Lute News—The Lute Society Magazine, Number 109, avril 2014